Renforcement des capacités du personnel de GLID sur la politique PEHAS

Du 07 au 10 mai 2025, Great Lakes Inkingi Development (GLID) a organisé un atelier de renforcement des capacités de son personnel autour de la politique de Protection contre l’Exploitation, le Harcèlement et les Abus Sexuels (PEHAS). Cette formation de quatre jours vise à consolider les connaissances et les compétences des équipes de GLID sur les enjeux de protection contre les violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG), et à promouvoir l’intégration de la politique PEHAS comme pilier transversal dans toutes les interventions et prestations de service de l’organisation. Cet atelier s’inscrit dans une démarche proactive de GLID visant à créer un environnement de travail sûr, respectueux et engagé, tant pour son personnel que pour les communautés bénéficiaires et les partenaires impliqués. En renforçant les capacités de ses équipes, GLID entend prévenir tout risque d’exploitation, de harcèlement ou d’abus, tout en consolidant une culture organisationnelle fondée sur le respect des droits humains, la redevabilité et l’éthique. L’initiative vise également à renforcer les politiques internes de GLID, notamment en ce qui concerne le code de conduite, afin d’assurer une meilleure prévention et une gestion adéquate des cas potentiels d’abus, de harcèlement, ou d’exploitation. À travers ce processus, l’organisation souhaite garantir que chaque membre de son personnel soit pleinement conscient de ses responsabilités individuelles et collectives en matière de protection. L’approche choisie pour cette formation est participative et inclusive, mettant l’accent sur des cas pratiques, des échanges d’expériences, ainsi que sur des mécanismes de signalement et de prise en charge. L’objectif est de permettre à chaque participant de mieux comprendre les enjeux de la politique PEHAS, tout en développant des outils concrets pour intégrer ces principes dans les activités quotidiennes de mise en œuvre des projets. En tant que membre actif du sous-groupe sectoriel national contre les VSBG, GLID réaffirme à travers cet atelier sa volonté de bâtir une organisation responsable, inclusive et exemplaire. Cette position traduit un engagement profond à contribuer à la lutte contre les VSBG dans toutes les zones d’intervention, et à collaborer de manière étroite avec les acteurs du secteur humanitaire et du développement pour assurer la dignité, la sécurité et le respect de toutes les personnes. Cette formation s’inscrit dans une dynamique de transformation positive et durable, où les principes de protection deviennent non seulement des obligations, mais surtout des valeurs fondamentales intégrées à la culture organisationnelle de GLID. Ainsi, l’organisation poursuit son ambition de devenir un modèle en matière de prévention et de réponse aux abus, au service d’un développement équitable, éthique et respectueux des droits humains.

Atelier d’orientation des ADCs, administratifs et autres personnes clés sur l’approche genre transformatif et PSS

Les participants discutent en groupe des différents types de conflits identifiés dans la communauté. Du 16 au 17 octobre 2024, GLID a organisé des sessions d’orientation destinées aux Agents de Développement Communautaires, chefs de collines, administrateurs communaux et les DPDFS (Directeurs Provinciaux du développement Familial et Social) sur l’approche genre et les techniques d’intégration psychosociale (PSS), aux chefs-lieux des provinces de Cibitoke, Bubanza et Kirundo dans le programme Green Graduation. Pendant ces séances, les acteurs locaux ont été encouragés à identifier les conflits sociaux, en particulier les violences basées sur le genre et les troubles du comportement présents dans leurs sociétés. L’objectif est de comprendre les causes profondes et les conséquences de ces conflits afin de mettre en place des mécanismes de résolution efficaces et durables. Cette démarche vise non seulement à atténuer les tensions, mais aussi à promouvoir un environnement social plus sain et inclusif. Les participants ont souligné que la mauvaise gestion des biens familiaux, l’infidélité et les violences conjugales sont des sources des conflits fréquents au sein de la communauté. Les parties prenantes se sont engagées à accompagner les bénéficiaires en fournissant des informations et des orientations adaptées aux cas identifiés, tout en agissant pour un changement significatif et un développement durable. Ces sessions d’orientation sur l’approche genre et PSS ont réuni 70 acteurs clés de la zone Buhayira et Ngoma (commune Murwi en province Cibitoke), ceux de la zone Bukuba (commune Vumbi en province Kirundo) ainsi que d’autres venant de la zone Buvyuko (commune et province de Bubanza), qui s’inscrivent dans le cadre du projet Terintambwe Mw’Isi Itotahaye: programme Green Graduation, financé par Concern Worldwide. Ce programme vise à renforcer les capacités des communautés, à faire face aux défis environnementaux tout en favorisant l’égalité de genre et le bien-être psychosocial des individus. Grâce à ces initiatives, GLID aspire à créer un impact positif sur la vie des bénéficiaires et promouvoir un avenir où le développement durable et l’égalité sont au cœur des préoccupations communautaires.

Atelier de présentation des résultats d’enquête menée auprès des couples à problèmes accompagnés par GLID

Concern Worldwide a organisé une séance de présentation des résultats d’une évaluation rétrospective de l’atelier des couples en conflit ce lundi le 07 octobre 2024. C’est une des activités réalisées dans le cadre de l’approche « genre transformatif » dans l’accompagnement des couples identifiés à problèmes. Cette approche contribue à briser les barrières socio-culturelles qui consacrent le phénomène de « dominant-dominé » dans les couples en termes de prise de décision consensuelle et développement projets entrepreneuriaux pour le bien-être de leur famille L’équipe des consultants de psychologues de la maison CERRCO-Bi, a pu s’entretenir avec un échantillon de 17 couples ayant vécu le processus de changement de comportement dans le cadre du précédent programme Graduation clôturé il y a bientôt une année dans les provinces de Cibitoke, Bubanza et Kirundo. Sur cinq principales sources de conflit identifiés dans les relations conjugales avant la participation au projet : la consommation de la bière, l’infidélité, la vente des biens du ménage, le manque de communication et le manque de respect suite à la pauvreté ; les chercheurs ont constaté que les deux premières sont des sources majeures des conflits et des violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG) et qu’heureusement 15 couples sur 17 sont parvenus à les transcender toutes. Comme le témoignent les autorités administratives locales et les voisins qui ont régulièrement observé le voyage transformatif que ces couples ont traversé, des changements significatifs sont perceptibles dans la communauté et nombreux sont devenus de bons modèles à suivre dans l’auto développement et la vie en harmonie. De la conclusion issue des résultats de l’enquête, il est clair que le cocktail d’approches sur le genre transformatif utilisé par GLID a un impact très positif. Les indices d’appropriation et de pérennisation des acquis sont une raison de plus pour continuer à l’utiliser dans sa zone d’action et en particulier dans le programme Green Graduation-TERINTAMBWE Mw’Isi Itotahaye actuellement mis en œuvre dans les trois provinces ci-haut. 

Notre culture, facteur favorisant l’inégalité de Genre

En date du 02 au 07 août 2023, GLID a organisé des sensibilisations sur douze collines des trois provinces d’intervention du projet Tera Intambwe à savoir Bubanza, Cibitoke et Kirundo sur les thèmes « sexe, genre et violence basées sur le genre. » répartition des tâches dans les ménages Le nombre de couples qui ont participé dans ces sensibilisations étaient de 174 pour Kirundo, 74 pour Cibitoke et 98 pour Bubanza. Les hommes étaient de 219 et 305 femmes pour Kirundo, 193 hommes et 278 femmes pour Cibitoke ; 174 hommes et 269 femmes pour la province de Bubanza. Le total des couples sensibilisées dans ces trois provinces arrive à 346 ; 586 pour les hommes et 852 pour les femmes. Après l’explication du premier thème, il y a eu des échanges entre les participants lesquels ont éveillé leurs consciences sur les barrières culturelles qui favorisent l’inégalité et plusieurs formes de violences basées sur le genre, entre autres la non valorisation du sexe féminin dans tous les domaines (économiques, sociale et sexuel…) Ils ont également compris que cette inégalité est un élément nuisible pour toute communauté entière mais que les femmes et les filles sont les plus touchées, d’où il faut trouver des solutions durables pour consolider les relations égalitaires homme- femme. En définitive, des engagements de changement de la part des hommes doivent être pris, les stéréotypes qui désorientent doivent être brisés, les hommes et les femmes doivent créer des moments de dialogues et s’entraider mutuellement, telles sont les conclusions de cette séance de sensibilisation.

Repartition des tâches dans les ménages

Du 21 au 25 août 2023, GLID a organisé des séances de sensibilisations dans les trois provinces d’intervention du projet « Tera Intambwe » sous le thème « Répartition des tâches dans un ménage. Cette séance a débuté par un rappel sur les thèmes abordés précédemment et certains d’entre eux ont fait des témoignages relatant le pas déjà franchi par bénéficiaires en matière du changement de comportement. En général, 75% des ménages qui ont participé dans les Séances de formation sur la communication efficace et sur le sexe, genre et violences basées sur le genre ont déjà améliorée la communication, renforcé le dialogue dans leurs ménages et ont commencé à impliquer leurs femmes dans la prise des décisions dans plusieurs domaines comme le domaine économique selon ces témoignages.      Concernant la sensibilisation sur la répartition des tâches ménagères, les participants ont fait l’exercice jour de 24 heures afin d’éveiller les consciences des participants. Les participants à cette séance sont 155 couples dans la province de Kirundo, 79 dans la province de Cibitoke, et 72 couples dans la province de Bubanza. 183 hommes et 260 femmes dans la province de Kirundo, 212 hommes et 304 femmes dans la province de Cibitoke et 147hommes et 186 femmes dans la province de Bubanza. Après l’exercice jour de 24h, le constat trouvé est que les femmes travaillent plus d’heures par rapport aux hommes. De surcroît, les hommes affirment qu’ils le font inconsciemment à cause des mœurs et coutumes qui attribuent certaines activités aux hommes et d’autres aux femmes. Ceux-ci ont été touchés par le fait que les femmes font beaucoup d’activités alors qu’elles sont moins fortes que les hommes. Dans les échanges et les discussions faits par les participants, il a été révélé que les participants sont très attachés à la culture qui donne plus de tâches aux femmes que les hommes. L’exercice sur la gestion du temps dans 24h a montré que les hommes se reposent beaucoup plus que les femmes et que le temps de repos des femmes varie entre 5 à 6 heures alors que chez les hommes, varie entre 12 à 17h, une habitude qu’il faut bannir pour maximiser le temps de travail disent-ils. Après avoir découvert ce phénomène, les hommes ont fait des engagements d’appui mutuel entre couple et surtout de multiplier et d’améliorer le dialogue qui favoriseront l’établissement des activités journalières dans leurs ménages. Signalons que le grand message était d’influencer les participants à comprendre que la répartition des tâches entre les conjoints est un facteur de développement dans leurs ménages.

SILC, un moyen sûr d’épargne et de crédit

Le projet Insertion socioéconomique des jeunes pour la paix et le développement, Inkingi z’Amahoro mw’Iterambere (IZAM en sigle) a organisé des formations pour1500 jeunes avec l’objectif global qui est l’acquisition des compétences techniques et professionnelles qui permettront aux bénéficiaires d’accéder à l’emploi ou d’en créer à travers le démarrage des activités génératrices de revenu afin de devenir des acteurs de développement et de la paix qui soutiennent la cohésion sociale dans leur communauté.L’on ne pourra pas parler de l’objectif global sans toutefois parler de l’objectif spécifique qui est le renforcement de l’insertion socio-économique de ces 1500 jeunes et la promotion de la cohésion sociale dans les zones urbaines et périurbaines de Bujumbura Mairie, Gitega et Kirundo. Ces 1500 jeunes ont été choisis suivant leur vulnérabilité. Ceux-ci ont acquis des compétences et des connaissances techniques qui sont adéquates avec le marché de l’emploi.Ces 1500 jeunes ont accès à l’emploi ou ont mis en place des activités génératrices de revenu (AGR) et enfin ils ont été formés pour devenir des acteurs de paix et de développement. Ils sont soutenus par les organisations de la société civile dans la promotion de la cohésion sociale et les droits des jeunes. Les résultats obtenus sont que 1500 jeunes vulnérables ont acquis des compétences et des connaissances techniques qui sont adéquats avec le marché de l’emploi.L’alphabétisation fonctionnelle pour la seconde cohorte a pris fin au mois d’octobre. Ayant terminé la formation, le constat est que les apprenants participaient activement dans les activités d’épargne et de crédits de leurs SILC respectifs.Pour la première cohorte, les SILC qui fonctionnaient dans les communes de Kirundo et Bugabira étaient ceux des collines Murama et Kavogero de la commune Kirundo, et ceux de Ruhehe et Rusugi de la commune Bugabira. Après le partage du second cycle, ils ont ouvert un troisième cycle après la redynamisation des comités dirigeants à travers les élections.A ce stade, d’autres jeunes non bénéficiaires du projet ont été intégrés sous réserve d’être élu au rang du président.Retenons que pour la première cohorte, une grande partie des bénéficiaires a été éparpillée dans les SILC de leur zone du projet ou non loin de leur zone,Ce qui a été remarqué pour une autre partie est qu’elle n’était plus dans la zone du projet pour de différentes raisons, entre autres : les filles qui se sont mariées loin de la zone du projet, les garçons, qui sont partis à la recherche de l’emploi en dehors de la zone du projet après la formation professionnelle, pour ne citer que ceux-là. Pour la seconde cohorte qui a eu lieu au mois de novembre 2022 et le second cycle est au 3ème mois, l’espoir est que les jeunes vont continuer à se regrouper dans des SILC même après la fin du projet car ils ont aimé le système de SILC surtout en matière de crédit.Dans le cadre de la pérennisation des acquis du projet, il a été rappelé l’importance d’être membre d’une association et le bien fondé d’être membre d’un groupement communautaire. La survie d’une association ne dépend pas du comité, mais plutôt de la participation de tout le monde » leur disent les responsables du projetIl a été également souligné qu’il faut toujours consulter le règlement d’ordre intérieur chaque fois qu’il y ait une incompréhension au sein de leur groupement. Cela a été dit parce qu’un cas s’est manifesté dans le SILC de Rupfunda, lorsqu’un membre a voulu partir à l’étranger, celui-ci réclamait avec énergie les frais de solidarité. L’assemblée générale s’est vite réunie pour statuer sur ce cas, et après avoir consulté le règlement d’ordre intérieur, celui-ci a reçu la part de ses cotisations seulement.Pour les AGR collectives ou individuelles, les jeunes étaient à l’œuvre, très peu étaient ceux qui n’avaient pas à faire.Signalons qu’il y a eu ceux qui ont été engagés par leurs anciens maîtres artisans, d’autres par de tierces personnes. A Bugabira, les jeunes exercent différents métiers comme le souligne GIRUKWIGOMBA Jeanne qui vend les pains fabriqués par elle-même surtout le jour du marché. ‘’Les autres jours de la semaine, je fais la mécanique moto à côté du marché Ruhehe déclare-t-elle.Pour MUKASINE Tamari, NIYORUGIRA Claudine et UWIZEYIMANA Sylvie ont préféré de créer leur propre cafétéria. C’est le même cas qu’AHINGEJEJE Francine etNIBARUTA Divine de la commune Kirundo. Tout cela montre que les jeunes bénéficiaires du projet étaient à l’œuvre. Grâce au suivi et encadrement, le constat est que la majorité des jeunes qui sont encore dans la zone d’intervention ont des activités génératrices de revenue. Ceux qui ne pratiquent pas les métiers appris lors de la formation professionnelle pour une raison ou une autre, ils se débrouillent dans d’autres métiers de la localité.Néanmoins, comme on dit qu’il n’y a pas de fleurs sans épines, il y en a ceux qui ont abandonné les activités d’épargne et de crédit et d’autres ne cotisent pas régulièrement. Certains se cachent derrière la répartition du temps qui ne les favorise pas.La solution serait de s’asseoir ensemble pour se convenir sur le jour et les heures de rencontre afin de faciliter tout le monde.

Sensibilisation communautaire pour un zéro cas de VSBG

Dans la cadre de la campagne des activités de 16 jours de lutte contre les violences basées sur le genre, la Direction Provinciale de Développement Familial et Social (DPDFS) de Bubanza a organisé un atelier d’ouverture de ces activités en collaboration avec GLID en date du 30 novembre sous le thème « Tous ensemble, investir pour prévenir les violences faites à l’égard des femmes et filles »Les activités ont débuté par un mot d’accueil prononcé par l’administrateur de la commune Bubanza nouvellement remise dans ses fonctions, madame Olive NIYONKURU. Dans son discours, l’administrateur de la commune Bubanza affirme que la sécurité dans sa commune est assurée et que tous les participants présents se sentent comme chez eux. Elle remercie également les organisateurs de ces activités d’avoir choisi sa commune.Le mot d’ouverture a été prononcé par le conseiller socio-culturel du gouverneur monsieur NGENDABANKA Emmanuel.Celui-ci affirme que les violences basées sur le genre, que ça soit les violences physiques, psychiques et économiques sont une réalité dans les ménages de sa province et qu’il y a encore à faire pour éradiquer ce fléau.Emmanuel NGENDABANKA remercie GLID d’avoir pris le devant dans la lutte contre les VBG. Il invite tout un chacun à se réveiller et de pointer du doigt à tout auteur des VBG. Ici le conseiller du gouverneur demande toutes les parties prenantes de renforcer des sensibilisations pour en finir avec toute forme de violence dans cette province.Au cours de cet atelier, la séance était articulée autour des thématiques suivantes : la présentation d’état des lieux des cas de VBG dans la province de Bubanza et la masculinité positiveLe premier exposé a été présenté par le Directeur de développement familial et social en province de Bubanza monsieur NDAYIZIGA Venant. Dans son exposé, venant a commencé à rappeler les objectifs de l’atelier. Le premier objectif est d’accroitre la prise de conscience de la population dans sa prévention et dans sa lutte contre les violences faites à l’égard des femmes et filles en renforçant la notion de la masculinité positive.Le second objectif comme le dit Ndayiziga est de renforcer la synergie des acteurs de prévention et de lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre au niveau provincial et enfin de renforcer la coordination des actions de prévention et de lutte contre les VSBG.Il a ensuite montré l’état des lieux des VBG dans toutes les communes de la province de Bubanza de 2020 à juin 2023. En général, depuis 2020 jusqu’à juin 2023, les chiffres ont montré que les cas de violence augmentent, affirme-t-il. C’est le même cas des grossesses non désirées en milieu scolaire, ajoute venant Ndayiziga. La commune qui compte beaucoup de cas de victimes de VSBG jusqu’en novembre 2023 est Bubanza avec 147 cas dont 118 femmes et 29 hommes tandis que Rugazi vient en dernier lieu avec 72 cas dont 28 femmes et 48 hommes. En ce qui concerne les grossesses non désirées en milieu scolaire pour l’année scolaire 2022-2023, la DCE Gihanga compte 20 cas de grosses et vient en premier lieu et Rugazi vient en dernière position avec zéro cas de grossesses. La DPE compte 167 cas de grossesses durant la période de 2020 à 2023Les auteurs de ces grossesses non désirées comme le dit Venant sont les motards, les commerçants, les élèves entre eux, les chauffeurs de taxis, les coiffeurs, les agents de force de l’ordre, les grooms pour ne citer que ceux-là.NDAYIZIGA revient sur les facteurs de ces grossesses qui sont les inégalités entre homme et femme, la culture et les coutumes non respectées, la pauvreté, l’ignorance, l’impunité, la solidarité négative qui protège les agresseurs au détriment des victimes des VSBG… Pour clore, Venant Ndayiziga, Directeur de développement familial et social en province de Bubanza rappelle que l’ouverture de la campagne de 16 jours d’activisme est une occasion de sensibiliser les agents communautaires à s’investir dans la prévention de lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes.Ndayiziga a souligné que cette journée a été organisée par l’administration provinciale à travers la DPDFS avec le soutien de GLID en partenariat avec CONCERN WORLDWIDE BURUNDI à travers son programme « Terintambwe mw’isi itotahaye » appelé GREEN GRADUATION.Le deuxième exposé a été présenté par le facilitateur Jean RUHEZAGIRA de GLID sur la masculinité positive.Dans son exposé, il a montré les barrières de la masculinité positive, entre autres le système patriarcal, les proverbes, les expressions, la religion, des pratiques culturelles.Après avoir donné l’explication sur chaque barrière, les participants font un travail de groupe pour donner les qualités d’un homme model et celles de la femme modèle.Après, il y a eu deux témoignages, l’un d’un homme et l’autre d’une femme. Dans ces témoignages, tous remercient GLID d’avoir organisé des sensibilisations dans leur communauté, lesquelles sont un bon résultat de vivre en harmonie au sein de leurs familles.Un panel a réuni, dans le but de donner des voies de sortie pour chacun de ce qui le concerne afin de couper cours les VBG en province de Bubanza. C’est par un cocktail que clore les activités de cette journée.

Lancement des seize jours d’activisme édition 2023

En date du 27 novembre 2023, le Burundi a procédé au lancement officiel de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles sous le thème ” Tous ensemble, investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles”. Au niveau national, les cérémonies ont eu lieu au chef-lieu de la province Kirundo et ont été rehaussées par la première dame du Burundi Angeline Ndayishimiye. Dans son allocution, le chef de cabinet du gouverneur M. Eric Nduwayezu a indiqué que beaucoup de violences faites aux femmes ont été enregistrés à la fin de l’an 2022, surtout en commune Ntega. Mais après les sensibilisations effectuées par l’administration et les partenaires, sans oublier les conseils prodigués du jour au jour par la première dame du pays, la commune est paisible depuis le début de l’an 2023. Quant à la première dame du Burundi, elle a indiqué que les cas de violences faites aux femmes et aux filles s’observent encore dans les différentes provinces du pays; à titre d’exemple, elle a évoqué une fillette dénommée Kersy Iteriteka qui a été assassinée après le viol. Elle a remercié la justice qui a bien fait son travail, et a saisi l’occasion pour demander de redoubler la peine infligée aux personnes accusées de pareils forfaits, afin de décourager ces crimes. La première dame a tranquillisé les victimes des violences, précisant qu’elle restera à leurs côtés pour les assister. Selon le ministre en charge de la solidarité, Mme Imelde Sabushimike, il y a encore des gens qui sont préoccupés de tromper les jeunes filles, et ces dernières finissent par tomber dans la piège avec des grosses non désirées. Le ministre Sabushimike a exhorté les parents de s’occuper de leurs enfants en leur prodiguant des conseils liés à la sexualité, dans l’optique de prévenir tous ces problèmes pouvant handicaper la vie des jeunes filles. Précisons que l’ONG GLID, qui est partenaire clé dans la lutte contre les violences basées sur le genre, a participé dans ces cérémonies de lancement de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles.